L'ossature du fuselage du D112 est conçue à partir de lisses (longerons) et de cadres (montants) en épicéa sur lesquels sont collées des feuilles de contreplaqué. Le dessus du fuselage est formé de cintres revêtus de contreplaqué mince cintré. L'ensemble est ensuite entoilé et enduit.
À l'avant, la cloison pare-feu est renforcée aux quatre coins pour servir de support au bâti-moteur.
La structure de la verrière est fabriquée de tubes d'acier sur lesquels des panneaux de plexiglas mince sont vissés. Elle est composée de deux éléments qui s'ouvrent vers le haut.
Sur les premiers avions, les capots étaient en tôles minces. Par la suite, ils furent remplacés par des capots moulés en fibre et résine. Le capot est composé de deux parties. La partie inférieure est maintenue sur l'avant du fuselage par des vis, tandis que la partie supérieure est fixée sur la partie inférieure au moyen de verrous Dzus.
Le collage terminé, le fuselage est mastiqué et poncé afin de supprimer des défauts surfaciques éventuels.
L'entoilage ou marouflage est ensuite effectué. Voir Les ailes - Entoilage. Puis plusieurs couches de vernis sont appliquées avant la peinture.
Ci-dessous en rouge, le bouchon de remplissage du réservoir d'essence. Celui-ci est percé en son centre pour laisser coulisser une tige d'acier munie d'un flotteur en liège. Ce système rudimentaire mais efficace permet d'évaluer le niveau du carburant dans le réservoir.
Intérieur de la cabine avec le tableau de bord. On remarque que les instruments principaux (anémomètre, variomètre et altimètre) ne sont pas encore en place.