Les cellules peuvent être constituées de tubes soudés, de tôles, de matériaux composites ou simplement de tubes boulonnés. Une combinaison de méthodes de construction peut également être employée. Les cellules qui présentent le meilleur rapport résistance/poids sont celles en fibre de carbone ou en tubes soudés, qui sont utilisées depuis de nombreuses années.
Ce type d'autogire fut créé par Igor Bensen en 1955. Non caréné, le pilote était obligé de porter lunettes et casque.
Sur le dessin ci-dessous, on constate qu'une poignée commandait directement la tête de rotor, pour monter, descendre et virer. Le manche sera utilisé sur les modèles suivants.
Igor Bensen aux commandes de son autogire.
Avec les années, les autogires type Bensen se sont modernisés avec l'expérience des constructeurs.
Ci-dessous, l'autogire Guépard II conçu vers l'année 2010.
Même autogire en vol.
Pour étudier un autogire avec cellule en acier et composite, le Magni M-16 sera pris comme modèle.
Le M-16 est un autogire en tandem. Équipé d’un moteur Rotax 4 temps 4 cylindres à pistons opposés avec une hélice tripale, d’une structure en acier aéronautique « chrome molybdène 4130 ». Le fuselage est en carbone avec compartiments latéraux et l'empennage en fibre de verre. Le train d'atterrissage avec carénages de roue en fibre de verre est sous forme de tricycle, avec une fourche à l’avant assurant la direction.
Empennage
Fabriqué en fibre de verre renforcée, il est composé d’un plan horizontal fixe, et de trois surfaces verticales dont la centrale comporte la gouverne de direction.
Coffres à bagages
Il est muni d’un compartiment à bagages de 150 litres environ. Intégrés au fuselage, les deux coffres principaux prennent place à l’intérieur des bossages latéraux, accessibles par deux trappes extérieures munies de doubles fermetures.
Mat et commande du rotor
Le rotor est en matière composite. Les matériaux composites ont d’excellentes caractéristiques de stabilité à long terme, n’assurant ainsi aucune dégradation de performance dans le temps.
Train d'atterrissage
Le train d'atterrissage principal dispose d’un système d’amortissement par flexion des bras reliés au châssis de l’autogire. La lame de train et les carénages de roues sont réalisés en matériaux composites. Il est équipé également d’un freinage par tambour « conique » commandé hydrauliquement.
Vue arrière d'un autogire quadripale
La roue avant assure la direction lors des manœuvres de roulage au sol et ne dispose pas de suspension.
Une petite roulette à l'arrière située sous la dérive assure la sécurité lors d'un atterrissage trop cabré.
Les freins
Le freinage est assuré par deux tambours coniques situés sur les roues du train principal. Les manettes de commande actionnent à l’aide de câbles sous gaines le maître-cylindre hydraulique. Le liquide de frein est envoyé sous pression par des durites aux tambours.
Le maître-cylindre de frein
Les autogires offrent actuellement de plus en plus de confort aux pilotes. Ci-dessous un biplace-tandem entièrement caréné.